Ce matin, en allant courir, j'ai croisé un (charmant) jeune homme avec un bouquet. Puis un couple qui partait visiblement déjeuner en famille. J'étais donc là, suante, les joues rouges, en tenue ô combien glamour, pendant qu'eux, solennels, tirés à quatre épingles, s'en allaient accomplir les rites. C'est un peu le lot des jours fériés ou des dimanches, pour les solitaires. Nous sommes en décalage avec "le monde réel", celui qui respecte les traditions. De quoi coller le blues, parfois. Mais aujourd'hui, plutôt que de m'attrister sur ma solitude, j'ai juste savouré mon indépendance. La différence?
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